Tunisie : deux familles s’ouvrent à la Bourse

Publié le 18 juin 2007 Lecture : 1 minute.

Deux entreprises industrielles appartenant à de grandes familles tunisiennes vont, pour la première fois, solliciter l’épargne publique via la Bourse de Tunis. Adwya, la firme pharmaceutique des frères Tahar et Moncef el-Materi, s’apprête à céder 30 % de son capital dans une offre publique de vente (OPV). Cette cession devrait rapporter aux deux frères Materi environ 7,7 millions de dinars (4,4 millions d’euros). Mais, plus que la recette, c’est l’objectif final qui compte : une possible alliance avec des partenaires privés tunisiens pour mieux s’adapter à l’évolution du marché des médicaments génériques. Avec 9 % du marché national, Adwya est la deuxième société pharmaceutique admise en Bourse après l’entreprise étatique Siphat, qui y a fait son entrée en 2001 (avec la cession de 32,2 % de son capital, le reste étant détenu par la Pharmacie centrale de Tunisie). Parmi les principales filiales de laboratoires étrangers figurent Sanofi-Aventis (9 %), Aventis Phara (5 %), Pierre Fabre, BMS-UPSA et Pfizer & Baxter. Quant à la famille Bayahi, l’une des plus grosses fortunes du pays (et la plus discrète), elle ouvre le capital de la société Tunisie Profiles Aluminium (TPR) dont elle cède 16 % dans une offre publique de souscription (OPS). Cette introduction devrait rapporter 25 millions de dinars (14,3 millions d’euros) et permettre au groupe Bayahi d’investir en Algérie et en Libye (voir aussi pp. 70-74).

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