L’eldorado de total

Publié le 18 juin 2007 Lecture : 1 minute.

Présent depuis 1953, Total est en passe de devenir l’un des principaux opérateurs pétroliers en Angola, rejoignant ainsi les majors américaines Chevron et ExxonMobil. Sur une production de 1,5 million de barils par jour (b/j) à travers le monde, la compagnie française en extrait près d’un tiers au large de Luanda et prévoit de passer à 850 000 b/j à l’horizon 2012. Sur son bloc 17, situé en eaux profondes, Total a enregistré depuis 1995 une quinzaine de découvertes et estime ses réserves à 3 milliards de barils. Deux gisements sont déjà en production. Il s’agit de Dalia – où 4 milliards de dollars ont été investis, dont 40 % à la charge de Total – et Girassol. Ce dernier sera raccordé, avant la fin de l’année, au champ de Rosa. D’ici à 2010, l’exploitation du nouveau gisement de Pazflor devrait être lancée. Un an plus tard, c’est le développement du pôle CLOV (Cravo, Lirio, Orquidea et Violeta) qui est prévu. Total possède également d’autres permis dont le très prometteur bloc 32, en eaux très profondes, détenu à hauteur de 30 %. Avant même d’avoir évalué tout le potentiel de la zone, les premiers travaux d’exploration lancés en 2005 sont déjà très prometteurs, selon la compagnie. La major a par ailleurs finalisé, en mai, des accords pour son entrée dans deux blocs (17/06 et 15/06) dans le cadre d’un appel d’offres lancé par Sonangol, la société nationale angolaise. « Le groupe est aujourd’hui un acteur majeur de l’industrie pétrolière offshore en Angola où il poursuit l’un des plus ambitieux programmes de développement », s’est réjoui le directeur général de Total, Christophe de Margerie.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires