Grandes manuvres
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Sur fond de marchés traditionnels saturés – les immatriculations de voitures neuves ont chuté de 2,4 % en un an en Europe de l’Ouest – et d’explosion de la demande pour des véhicules moins chers, notamment en Chine – le pays pourrait représenter 20 % du marché mondial en 2015 (8,5 % aujourd’hui) -, les industriels défont ce qu’ils avaient fait à grands frais au tournant du siècle. L’allemand Daimler, plus connu par sa marque Mercedes, vient ainsi de se séparer de l’américain Chrysler, qu’il avait acheté 36 milliards de dollars en 1998. Mi-mai, il a vendu 80,1 % des titres au fonds d’investissement Cerberus Capital pour 7,4 milliards de dollars Aujourd’hui, c’est au tour de Ford de vouloir se défaire de ses marques de luxe Range Rover et Jaguar. Déjà, en mars, le deuxième constructeur automobile américain avait vendu Aston Martin, autre fleuron du luxe, à un investisseur koweïtien pour 956 millions de dollars. Ford affiche des pertes records de 12,6 milliards de dollars en 2006, pour un chiffre d’affaires en baisse de 10 %, à 160 milliards de dollars.
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