Gbagbo fair-play

Publié le 18 juin 2007 Lecture : 1 minute.

La polémique, qui bloquait depuis plusieurs mois la bonne organisation des audiences foraines en vue de l’identification des populations, a peut-être trouvé son épilogue dans le huis clos de la première rencontre, le 12 juin à Yamoussoukro, du Cadre permanent de concertation (CPC), chargé de surveiller l’application de l’accord signé le 4 mars à Ouagadougou. Réunis en conclave, ses membres, le président burkinabè Blaise Compaoré, son homologue Laurent Gbagbo, l’ancien chef de l’État Henri Konan Bédié, l’ex-Premier ministre Alassane Ouattara et le chef de l’actuel gouvernement Guillaume Soro, se sont mis d’accord sur le choix de la Sagem comme opérateur technique du processus. À charge pour cette société française, spécialisée, entre autres, dans la confection et la sécurisation de pièces d’identité nationale, de procéder à « l’enrôlement » des populations, un des préalables à l’organisation des élections. Le président Gbagbo, jusque-là réticent à l’idée de faire appel à un opérateur extérieur et porté à croire que l’Institut national de la statistique pouvait faire l’affaire, a fini par se laisser convaincre. Reste le montant de la prestation qui n’est pas encore définitivement arrêté, Soro ne désespérant pas d’obtenir que la Sagem revoie ses prétentions à la baisse.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires