Ramses Arroub quitte la présidence de Wafa Assurance
Ramses Arroub vient de démissionner du poste de PDG de Wafa Assurance qu’il occupait depuis 2007. Selon les informations reçues par « Jeune Afrique », ce départ est dicté par des motifs personnels. Son remplaçant est Driss Bencheikh, ancien PDG de Centrale Laitière.
Président directeur général de Wafa Assurance depuis 2007, Ramses Arroub vient de donner sa démission. Selon les informations reçues par « Jeune Afrique », ce sont des raisons personnelles qui ont dicté sa décision. Son mandat avait été renouvelé en 2013 pour six ans.
Le patron marocain devrait cependant rester au sein de SNI, le holding royal qui détient 47,8% du capital du groupe Attijariwafa Bank (maison-mère de Wafa Assurance). Pour le remplacer, le groupe d’assurance marocain a fait appel à Driss Bencheikh. Agé de 53 ans, ce dernier a dirigé plusieurs sociétés dans l’industrie textile et présidé la Bourse de Casablanca de 2001 à 2004. Il connaît bien la SNI pour avoir été PDG de Centrale Laitière (ancienne filiale du holding, cédée à Danone en 2012) entre 2004 et 2013.
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Avec une part de marché de 21%, Wafa Assurance est devenue sous la présidence de Ramses Arroub, la première compagnie du marché marocain. Ce diplômé de Polytechnique et des Mines de Paris, âgé de 48 ans, figure parmi les grands patrons de l’assurance dans le royaume chérifien.
En témoignent les derniers résultats de la compagnie : en 2013, le bénéfice de Wafa Assurance a progressé de 6,7% à 69 millions d’euros. Autre succès : le lancement réussi d’une compagnie d’assurance-vie en Tunisie, Attijari Assurance, opérationnelle depuis mai 2013 et qui détient déjà 7% de part de marché.
Stratégie panafricaine
Interrogé par « Jeune Afrique » en mars 2013 au sujet des ambitions panafricaines de Wafa Assurances, Ramses Arroub avait mis en avant une stratégie différenciée selon les régions, plus centrée sur l’apport de la valeur ajoutée en Afrique du Nord, contre une approche plus universelle, « en offrant tous les produits d’assurance » dans les pays d’Afrique subsaharienne.
Une stratégie qui visait principalement l’Algérie et la Tunisie, en Afrique du Nord, la Côte d’Ivoire, le Gabon, le Cameroun et le Sénégal au Sud du Sahara. Il reste désormais comment son successeur conduira le plan de conquête africain entamé en 2012, tout en maintenant le leadership acquis au Maroc.
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