Corruption en série
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Le monde allemand de l’entreprise est secoué par des scandales à répétition qui entachent sa réputation, même si les dégâts ne sont pas aussi graves qu’aux États-Unis (Enron) ou en Italie (Parmalat).
L’affaire la plus spectaculaire concerne Siemens, dont le patron Klaus Keinfeld a dû démissionner après la découverte, en novembre 2006, d’un vaste réseau interne de détournements de fonds portant au moins sur 200 millions d’euros. En juillet 2006 a été révélé un réseau de corruption impliquant onze équipementiers automobiles, dont la filiale allemande du français Faurecia. En juillet 2005, la justice a été saisie d’une affaire de corruption active mise en place par le directeur des ressources humaines de Volkswagen, Peter Hartz, un proche du chancelier Gerhard Schröder. Il octroyait des notes de frais indues et des primes spéciales au président du comité d’entreprise de la firme, Klaus Volkert.
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