Comment l’Afrique sera plus compétitive

Publié le 18 juin 2007 Lecture : 1 minute.

Au Cap, en Afrique du Sud, des décideurs du monde politique et économique ont disséqué, du 13 au 15 juin, le nouveau rapport sur la compétitivité en Afrique. Ils ont fait l’éloge de l’entrepreneuriat, de l’innovation, de la bonne gouvernance Et ont dénoncé à nouveau les maux dont souffre le continent : pénurie d’énergie, infrastructures déficientes, faiblesse des institutions, corruption, banditisme, insécurité Comment une entreprise peut-elle espérer devenir compétitive avec des délestages impromptus, des routes impraticables, etc. ?
Mais The Africa Competitiveness Report 2007 n’est pas pessimiste pour autant. Il souligne le nombre croissant de projets couronnés de succès, et met en évidence les mesures que de nombreux pays ont prises pour favoriser le développement des affaires. Fruit d’une collaboration étroite entre trois institutions (le World Economic Forum de Davos, la Banque africaine de développement et la Banque mondiale), le rapport analyse les « piliers de la compétitivité » et dresse le nouveau classement des économies africaines dans le monde. Plus important que la géographie ou l’abondance de matières premières, l’existence d’un « cadre politique favorable » est essentiel pour garantir le succès économique. Le paiement fréquent de pots-de-vin, l’application incohérente des lois, le temps passé à négocier avec des fonctionnaires zélés et les faveurs politiques accordées à des groupes d’intérêt particuliers ont chacun un impact négatif sur le climat des affaires et, partant, sur la rentabilité et la croissance économique. Une vérité toujours bonne à rappeler.

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