Comment « il » voyage
Moyen de déplacement et de protection, « la bête » accompagne le président George W. Bush partout, même à l’étranger.
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Là où va l’avion présidentiel Air Force One, là va « la bête ». « La bête » est le nom que le Secret Service donne à la limousine du président George W. Bush, la Cadillac noire blindée aux plaques d’immatriculation présidentielles.
Les autres chefs d’État et de gouvernement qui assistaient au sommet du G8 de Heiligendamm (6-8 juin) sont arrivés pour le dîner dans des voitures mises à leur disposition par les Allemands. Bush, lui, s’est fait conduire dans « la bête ».
Le président des États-Unis voyage avec deux limousines, transportées par un avion militaire, un C-5 ou un C-7. Elles ne sont pas seulement un moyen de déplacement, mais aussi une protection. Lorsque Bush, en Albanie, a été acclamé par une foule d’admirateurs, il était debout sur le marchepied de sa limousine. Le Secret Service a aussitôt rapproché la limousine numéro deux pour le couvrir par l’arrière.
Mais « la bête » peut avoir ses caprices, comme le président l’a constaté à Rome. En retournant du Vatican à l’ambassade des États-Unis à Rome, la voiture a calé, donnant le frisson au Secret Service et obligeant le cortège d’une vingtaine de voitures qui accompagnaient Bush à patienter pendant cinq bonnes minutes.
« La bête » a finalement redémarré et a terminé le trajet, mais elle était trop grosse pour franchir le portail de l’ambassade. Bush est descendu et a fait les derniers mètres à pied. Un peu plus tard, elle était à l’ombre, le capot levé, avec un mécano penché sur le moteur. On a enlevé le macaron présidentiel et on l’a collé sur « la bête » bis, qui a conduit Bush à son autre rendez-vous du jour, au palais Chigi, avec le président du Conseil italien, Romano Prodi.
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