Comment « il » voyage

Moyen de déplacement et de protection, « la bête » accompagne le président George W. Bush partout, même à l’étranger.

Publié le 18 juin 2007 Lecture : 1 minute.

Là où va l’avion présidentiel Air Force One, là va « la bête ». « La bête » est le nom que le Secret Service donne à la limousine du président George W. Bush, la Cadillac noire blindée aux plaques d’immatriculation présidentielles.
Les autres chefs d’État et de gouvernement qui assistaient au sommet du G8 de Heiligendamm (6-8 juin) sont arrivés pour le dîner dans des voitures mises à leur disposition par les Allemands. Bush, lui, s’est fait conduire dans « la bête ».
Le président des États-Unis voyage avec deux limousines, transportées par un avion militaire, un C-5 ou un C-7. Elles ne sont pas seulement un moyen de déplacement, mais aussi une protection. Lorsque Bush, en Albanie, a été acclamé par une foule d’admirateurs, il était debout sur le marchepied de sa limousine. Le Secret Service a aussitôt rapproché la limousine numéro deux pour le couvrir par l’arrière.
Mais « la bête » peut avoir ses caprices, comme le président l’a constaté à Rome. En retournant du Vatican à l’ambassade des États-Unis à Rome, la voiture a calé, donnant le frisson au Secret Service et obligeant le cortège d’une vingtaine de voitures qui accompagnaient Bush à patienter pendant cinq bonnes minutes.

« La bête » a finalement redémarré et a terminé le trajet, mais elle était trop grosse pour franchir le portail de l’ambassade. Bush est descendu et a fait les derniers mètres à pied. Un peu plus tard, elle était à l’ombre, le capot levé, avec un mécano penché sur le moteur. On a enlevé le macaron présidentiel et on l’a collé sur « la bête » bis, qui a conduit Bush à son autre rendez-vous du jour, au palais Chigi, avec le président du Conseil italien, Romano Prodi.

la suite après cette publicité

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires