Classe affaires !

Publié le 18 juin 2007 Lecture : 1 minute.

Il est des mots qui ne sonnent pas très bien ensemble : Skoda et Superb, par exemple. Car avant qu’il ne soit racheté par Volkswagen en 1991, le constructeur tchèque était réputé pour ses modèles bon marché, ternes et à la fiabilité incertaine. Alors quand la Superb a pris la route au printemps 2002, les gens de presse ont allègrement trempé leur plume dans le vinaigre : une Skoda longue de 4,81 m, qui voulait rejoindre l’aristocratie automobile, et avec ce nom en plus ! C’était d’un comique
C’était surtout ignorer qu’avant sa nationalisation au sortir de la Seconde Guerre mondiale Skoda égalait les plus grands constructeurs d’Europe. Oublier aussi que, grâce à son accès à la banque d’organes mécaniques du groupe VW, Skoda avait déjà sorti l’Octavia, jolie compacte qui n’avait rien à envier à une Golf. La Superb procédait de cette logique : une base technique de VW Passat rallongée de 11 cm, et Skoda pouvait enfin renouer avec son prestigieux passé enfui.
Cinq ans plus tard, le bilan de la Superb est contrasté. L’Europe de l’Est lui a réservé bon accueil. Le reste de la planète l’a sottement boudée. Oui, sottement, car la Superb est une affaire en or : la qualité Volkswagen à prix tchèque !
Exemple, sa version d’accès 1.9 TDI, qui vient de gagner dix chevaux sans supplément de prix. Pour 22 900 euros, elle offre un gabarit de berline haut de gamme, l’espace d’une limousine aux places arrière, un coffre géant (480 dm3), un comportement routier irréprochable, une ligne classique mais harmonieuse et un riche équipement : radar de stationnement, climatisation, phares au xénon. Seul bémol : ce 1.9 TDI d’origine VW est fidèle à sa réputation. Donc bruyant. Mais franchement, à ce tarif, qui dit mieux ?

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