Cette semaine dans Jeune Afrique
Cette semaine, le magazine s’intéresse à ces pays qui font appel à des cabinets de conseil afin de (re)définir leur plan d’émergence. Quelles sont ces sociétés ? Quelle est leur efficacité ? Combien coûtent leurs conseils ? Sont-ils utiles ? « Jeune Afrique » fait le bilan.
L’américain McKinsey a travaillé pour le compte du Maroc, du Sénégal ou encore de l’Éthiopie. © Rafael Ricoy pour J.A.
Publié le 3 juin 2014 Lecture : 2 minutes.
Dans son édition n°2786 du 1er au 7 juin, Jeune Afrique se penche sur les cabinets de conseil auxquels de plus en plus d’États africains font appel afin de les assister dans la redéfinition de leurs stratégies de développement. Qu’en est-il de l’efficacité et de l’utilité de ces missions dont le budget peut atteindre quelques dizaines de millions d’euros ? Quelle est la légitimité des mandats accordés ? Et la durabilité des stratégies proposées ? Le magazine fait le bilan sur cette course à l’émergence menée par les États africains et leur légion de cabinets.
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Dans la section Entreprises & marchés, Jeune Afrique se penche sur l’avenir du Golf Hôtel, le quatre-étoiles où Alassane Ouattara s’était réfugié lors de la crise post-électorale en Côte d’Ivoire. L’État ivoirien vient d’en confier la gestion à un jeune et ambitieux groupe local, Heden Hôtels & Resorts. À sa tête se trouve Georges Angama, un quinquagénaire proche du pouvoir ivoirien, qui souhaite porter les capacités de son groupe à 1 000 chambres en cinq ans dans le pays.
Le magazine propose par ailleurs une interview d’Alan Davies, directeur général diamants et minerais de Rio Tinto. Après la signature du mégaprojet d’exploitation du fer de Simandou en Guinée (dont le montant pourrait atteindre 20 milliards de dollars) le groupe anglo-australien table déjà sur l’exportation vers la Chine et l’Europe à l’horizon 2018.
Dans les Indiscrets de cette semaine, la magazine révèle les dessous de l’attribution de la concession du port fluvial de Brazzaville au français Necotrans, fin mai. Jeune Afrique s’intéresse aussi au groupe financier gabonais BGFI qui reprend le chemin des acquisitions, après une année 2013 de « consolidation ». L’hebdomadaire se penche également sur le groupe pharmaceutique portugais Bial qui veut accélérer sa stratégie africaine, via le Nigeria, notamment.
Dans les pages Décideurs, l’hebdomadaire propose un portrait de Donald Kaberuka. En 2015, le président de la BAD achèvera son second mandat de cinq ans à la tête de l’institution financière panafricaine. Jeune Afrique propose de faire un retour sur le parcours de cet économiste qui a su redonner une crédibilité internationale à l’institution qui fêtera ses cinquante ans cette année.
En section Finance, le magazine s’intéresse aux difficultés de la compagnie nationale tunisienne Tunisair. Prise en otage par les mouvements sociaux, elle accueille un nouveau staff dirigeant, mais beaucoup doutent de sa capacité à redresser la firme, qui affiche un déficit de 105 millions de dinars en 2013.
Enfin, Jeune Afrique présente un Dossier Automobile qui met l’accent sur ces marques de constructeurs qui croient en l’Afrique. Le continent n’est pas encore un eldorado, loin de là. Mais les groupes européens et asiatiques restent confiants dans le potentiel d’un marché où berlines et SUV percent enfin aux côtés de l’éternel 4X4.
Sommaire :
Entreprises & marchés
Conseil – L’émergence, c’est leur affaire
Côte d’Ivoire – Le Golf Hôtel, un tremplin pour Heden
Interview – Alan Davies, directeur général diamants et minerais de Rio Tinto
Indiscrets
Décideurs
Développement – Donald Kaberuka à l’heure du bilan
Finance
Aérien – Tunisair navigue à vue
Dossier
Automobile – Ces marques qui croient en l’Afrique
