Sélection marocaine
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Cette année, le Festival de Cannes s’ouvre un peu plus à « Tous les cinémas du monde », nom d’une section nouvellement créée, qui permettra de présenter plusieurs oeuvres emblématiques de cinq pays : Maroc, Sri Lanka, Autriche, Pérou et Brésil. Quels opus chérifiens auront-ils le privilège d’être projetés à Cannes ? Le Centre cinématographique marocain vient de trancher, et les gagnants sont : Badis (1988), de Abderrahmane Tazi, L’Enfant endormi (2004), de Yasmine Kassari, rarement reparti bredouille des nombreux festivals où il a été montré, et Mémoire en détention (2004), de Jilali Ferhati, probablement le film le plus poignant sur les fameuses années de plomb. En compétition au dernier Festival international du cinéma méditerranéen de Tétouan, cette oeuvre a raflé pas moins de trois trophées.
Côté courts-métrages, signalons au menu de « Tous les cinémas du monde » Aida, de Aziz Salmi, Sang d’encre, de Leila Triki, Faux pas, de Lahcen Zinoun, Balcon Atlantico, de Hassan Legzouli, 200 dirhams, de Leila Marrakchi et Une place au soleil, de Rachid Boutounès.
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