L’échiquier politique

Publié le 18 avril 2005 Lecture : 1 minute.

La classe politique djiboutienne est animée par deux grands blocs : l’Alliance de la majorité présidentielle (AMP) et l’Union pour l’alternance démocratique (UAD). L’AMP est composée de quatre formations :
– Le Rassemblement populaire pour le progrès (RPP). L’ancien parti unique est présidé par IOG. Son secrétaire général est l’actuel Premier ministre Dileita Mohamed Dileita.
Le Front pour la restauration de l’unité et la démocratie (Frud). L’ancien parti rebelle a connu une scission en 1996, quand une partie de sa direction a renoncé à la lutte armée. Depuis, il s’est rallié au RPP.
– Le Parti social-démocrate (PSD). Hostile à la candidature d’IOG en 1999, la formation de Moumin Bahdon Farah, ancien ministre des Affaires étrangères, a rallié la mouvance présidentielle à l’occasion des législatives de janvier 2003.
– Le Parti national djiboutien (PND) de l’ancien ministre Aden Robleh. Parcours identique à celui du PSD.

L’opposition est regroupée autour de l’UAD, qui comprend quatre partis :
– L’Alliance pour la République et la démocratie (ARD). Créée par Ahmed Dini au lendemain de son retour d’exil, cette formation est aujourd’hui dirigée par Ahmed Youssouf Houmed.
– L’Union pour la démocratie et la justice (UDJ). Présidée par Ismaïl Guédi Harid, ancien directeur de cabinet du président Hassan Gouled Aptidon, entré en disgrâce en 1994.
– Le Mouvement républicain pour la démocratie (MRD). Son président est Daher Ahmed Farah. Seul opposant à avoir connu les affres de l’emprisonnement ces dernières années pour ses écrits, il vit aujourd’hui à Bruxelles.
– Le Parti pour le développement de Djibouti (PDD) de Mohamed Daoud Chahem, seul opposant à avoir retiré le dossier de candidature pour le scrutin du 8 avril, avant de se raviser.

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