L’échiquier politique
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La classe politique djiboutienne est animée par deux grands blocs : l’Alliance de la majorité présidentielle (AMP) et l’Union pour l’alternance démocratique (UAD). L’AMP est composée de quatre formations :
– Le Rassemblement populaire pour le progrès (RPP). L’ancien parti unique est présidé par IOG. Son secrétaire général est l’actuel Premier ministre Dileita Mohamed Dileita.
– Le Front pour la restauration de l’unité et la démocratie (Frud). L’ancien parti rebelle a connu une scission en 1996, quand une partie de sa direction a renoncé à la lutte armée. Depuis, il s’est rallié au RPP.
– Le Parti social-démocrate (PSD). Hostile à la candidature d’IOG en 1999, la formation de Moumin Bahdon Farah, ancien ministre des Affaires étrangères, a rallié la mouvance présidentielle à l’occasion des législatives de janvier 2003.
– Le Parti national djiboutien (PND) de l’ancien ministre Aden Robleh. Parcours identique à celui du PSD.
L’opposition est regroupée autour de l’UAD, qui comprend quatre partis :
– L’Alliance pour la République et la démocratie (ARD). Créée par Ahmed Dini au lendemain de son retour d’exil, cette formation est aujourd’hui dirigée par Ahmed Youssouf Houmed.
– L’Union pour la démocratie et la justice (UDJ). Présidée par Ismaïl Guédi Harid, ancien directeur de cabinet du président Hassan Gouled Aptidon, entré en disgrâce en 1994.
– Le Mouvement républicain pour la démocratie (MRD). Son président est Daher Ahmed Farah. Seul opposant à avoir connu les affres de l’emprisonnement ces dernières années pour ses écrits, il vit aujourd’hui à Bruxelles.
– Le Parti pour le développement de Djibouti (PDD) de Mohamed Daoud Chahem, seul opposant à avoir retiré le dossier de candidature pour le scrutin du 8 avril, avant de se raviser.
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