Des indemnités pour les terroristes ?
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La Commission nationale de l’amnistie générale (CNAG), que préside l’ancien chef de l’État Ahmed Ben Bella, croule sous les dossiers, ce qui n’est guère surprenant. Ce qui l’est davantage, c’est que plus de cinq mille requêtes lui ont été adressées par des terroristes repentis (notamment d’anciens membres de l’AIS), des officiers déserteurs ou des militaires révoqués. S’estimant victimes de ce que les responsables algériens appellent la « tragédie nationale », les activistes islamistes, dont certains participent à des réunions publiques avec des victimes du terrorisme, réclament à l’État des indemnités et souhaitent être autorisés à réintégrer leurs entreprises ou administrations d’origine. Quant aux anciens officiers des services de renseignements, de l’armée et de la police, ils demandent à bénéficier des dispositions de la future loi d’amnistie… dont on ignore, pour l’heure, le contenu (le projet de loi sera soumis au Parlement dans le courant de l’année).
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