Centres d’appels : ambitions égyptiennes

Le Caire veut s’approprier un morceau du gâteau.

Publié le 18 avril 2005 Lecture : 1 minute.

Confirmation : le marché français des centres d’appels est en plein boom, et l’Afrique capte l’essentiel des projets de délocalisation. À la fin de 2004, le cabinet Cesmo Consulting dénombrait, dans l’Hexagone, 170 000 postes de travail occupés par 205 000 salariés. L’institut britannique Datamonitor estime, pour sa part, que le secteur devrait croître de 8,7 % par an jusqu’en 2008. Selon Cesmo, 20 % des dirigeants de centres d’appels ont des projets de délocalisation pour l’année en cours, et la moitié d’entre eux iront à l’étranger, là où la main-d’oeuvre qualifiée coûte moins cher. Pour les deux sociétés d’études de marché, le Maroc, la Tunisie, Maurice et le Sénégal sont, dans l’ordre, leurs destinations offshore privilégiées. D’ici à la fin de la décennie, ces pays doivent s’attendre à une croissance annuelle de 6,1 % de leur activité dans le secteur. À moins qu’un nouveau venu, l’Égypte, ne tente de s’approprier une part du gâteau. En témoigne la première participation de la société Exceed au Salon européen des centres de contact (Seca), qui s’est tenu du 12 au 14 avril à Paris. Cette filiale d’Egypt Telecom emploie actuellement 840 personnes pour une activité exercée à 65 % en local. Choisie par Microsoft pour assister ses clients de la zone EMEA (Europe, Middle-East and Africa), Exceed entend bien se développer à l’international, qui devrait représenter 80 % de son activité en 2006. À cette date, Exceed prévoit d’employer 2 000 personnes.

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