Vraie fausse bonne nouvelle
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
Le chômage baisse dans les villes marocaines. De très peu certes, 15,4 %, contre 15,5 % un an plus tôt, mais c’est déjà une petite victoire au regard de la croissance démographique. Une note d’information du haut-commissariat au Plan révèle que quelque 146 000 emplois ont été créés en milieu urbain en 2007 pour une perte de 18 000 postes en zones rurales. Le BTP (49 000 postes), l’industrie (54 000) et les services (91 000) sont les principaux pourvoyeurs d’emplois. Ces bons résultats témoignent de la vitalité d’une économie en mutation avec l’ouverture des frontières, l’essor industriel et le développement des services. Pourtant, les autorités auraient tort de se reposer sur leurs lauriers : le chômage en milieu urbain reste très élevé et génère des frustrations chez les jeunes. En outre, il faut s’attendre à un afflux massif de demandeurs d’emploi dans les prochaines années. À cela trois raisons : l’agriculture se modernise, les femmes veulent exercer des activités rémunérées et la population augmente. Si le Premier ministre Abbas El-Fassi s’est fixé comme objectif de ramener le chômage à 7 % à la fin de la législature (2012), le haut-commissariat au Plan table sur des scénarios beaucoup plus pessimistes. Au mieux, le taux d’inactivité stagnerait autour de 10 %, à condition d’améliorer la formation, de fluidifier le marché du travail et de poursuivre la modernisation économique. Au pire, dans l’hypothèse d’un échec dans la mise en uvre des réformes, il remonterait à 17 %
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- L’État algérien accélère la cadence pour récupérer les biens mal acquis
- Pour la première fois, Mahamadou Issoufou condamne le coup d’État du général Tiani
- Amnesty International demande l’arrêt des expulsions forcées à Abidjan
- Au Niger, Abdourahamane Tiani et la stratégie assumée de l’« anti-France »
- M23 en RDC : cinq questions pour comprendre pourquoi le conflit s’enlise