Une politique de planification aux résultats encourageants

Publié le 18 février 2008 Lecture : 1 minute.

Entre 1996 et 2007, le taux d’accès des populations sénégalaises à l’eau potable est passé de 80 % à 98 % en zone urbaine et de 55 % à 71 % en zone rurale. Obtenus grâce à une série de réformes lancées par l’État dans le secteur hydraulique dans les années 1980, mais aussi grâce à la mise en place du Programme d’eau et d’assainissement du millénaire (Pepam) en 2005, ils permettent au Sénégal de faire figure de privilégié en Afrique subsaharienne. Au cours des dernières années, le gouvernement a installé plus de 160 000 branchements sociaux qui ont permis au nombre de clients de la Sénégalaise des eaux (SDE, filiale du groupe français Bouygues) de passer de 200 000 à 450 000 entre 1996 et 2007.
Dans le même temps, la SDE a renforcé ses capacités de production, comblant au passage un déficit d’alimentation en eau de 100 000 m3/jour dans la capitale. Dans les campagnes, enfin, les forages motorisés sont passés d’une centaine à plus de 1 200 entre 1980 et 2007. En deux ans, les investissements qui ont été consacrés au Pepam s’élèvent à 530 milliards de F CFA environ, dont 240 milliards pour le monde rural. Aujourd’hui, les autorités sénégalaises estiment pouvoir atteindre les OMD en matière d’eau potable à la date prévue. En 2015, le taux d’accès à l’eau potable en milieu rural devrait ainsi atteindre 82 %, tandis qu’en ville, le taux de branchements individuels devrait s’élever à 79 % – 88 % à Dakar -, contre 76 % actuellement.

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