Retour sur un bombardement
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Après plusieurs semaines d’enquête en Israël et en Syrie, le célèbre journaliste d’investigation américain Seymour Hersh vient de livrer dans le New Yorker ses conclusions sur le raid de l’aviation israélienne contre un mystérieux objectif syrien, le 6 septembre 2007. Selon Hersh, il ne s’agissait pas d’un réacteur nucléaire en construction, comme les médias américains et israéliens l’ont prétendu à l’époque, mais plus vraisemblablement d’une installation d’assemblage de missiles sol-air sur laquelle se trouvaient des techniciens nord-coréens. Sans valeur stratégique particulière – il en existe plusieurs autres sur le territoire syrien -, ce site n’en était pas moins militaire, ce qui expliquerait le silence de Damas après sa destruction. Quant au but recherché par les Israéliens, qui auraient agi seuls, sans aide américaine, il était double : restaurer leur crédibilité après la défaite « politique » enregistrée par Tsahal au Sud-Liban face au Hezbollah en 2006. Et adresser un message de menace en direction de l’Iran.
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