Procès en contrefaçon

Publié le 18 février 2008 Lecture : 1 minute.

Plusieurs fois renvoyée, l’audience consacrée à l’action en référé intentée par Sylvia Serbin, auteure de Reines d’Afrique et héroïnes de la diaspora noire, contre son éditeur Sépia pourrait avoir lieu le 5 mars, à Créteil. L’affaire remonte à 2006, à la suite de la publication par l’éditeur allemand Peter Hammer Verlag d’une traduction que l’écrivaine afro-antillaise qualifie de « contrefaçon à visée raciste et révisionniste ». Elle déplore la suppression de plusieurs paragraphes du texte original, la réécriture de portraits dans le but de travestir « grossièrement » ses idées et des « allégations truffées de contrevérités et de clichés racistes ». Sylvia Serbin réclame, en plus de 50 000 euros de dommages et intérêts, la résiliation du contrat la liant à Sépia et celui entre son éditeur et Peter Hammer Verlag.

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