Neutralité à la camerounaise
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On sait aujourd’hui pourquoi le Premier ministre tchadien Nourredine Kassiré Coumakoye a omis de remercier le Cameroun dans son énumération des « pays amis » lors de sa conférence de presse du 7 février. Il répondait à la demande du gouvernement camerounais lui-même qui, s’il a accueilli sur son sol des dizaines de milliers de Tchadiens, souhaite afficher sa neutralité dans les conflits fratricides de son voisin. Les lieutenants du chef rebelle Mahamat Nouri n’en reprochent pas moins au Cameroun d’avoir laissé les hélicoptères de l’armée tchadienne pénétrer à l’intérieur du territoire camerounais « d’au moins un à deux kilomètres » pour bombarder les positions ennemies en vol stationnaire à partir de Kousseri. Yaoundé, qui partage des intérêts économiques de plus en plus importants avec N’Djamena, va-t-il persévérer dans cette « neutralité » ?
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