Les vertus de la gestion partagée

Publié le 18 février 2008 Lecture : 1 minute.

Avec un taux de couverture de 100 % en ville, dont 92 % par branchements individuels, et de 86 % en milieu rural à la fin de 2007, le Maroc a d’ores et déjà atteint les OMD en matière d’accès à l’eau potable. Cette performance est le résultat d’un changement de politique intervenu très rapidement après le sommet du millénaire, et d’un important effort financier consenti par les autorités. C’est dès le mois de juin 2001, en effet, à l’occasion du Conseil supérieur de l’eau et du climat d’Agadir, que Rabat a décidé de redéfinir sa politique en matière d’eau. L’opérateur public, l’Office national de l’eau potable (Onep), s’est alors vu assigner deux grandes missions : développer l’assainissement des eaux usées et accroître les raccordements en milieu rural. Simultanément, les autorités se sont lancées dans une politique de délégation de l’acheminement et du traitement de la ressource dans 13 des plus grandes agglomérations du royaume. Grâce à un investissement de près de 1,8 milliard d’euros sur six ans, l’Onep a aujourd’hui réussi à accroître le débit fourni aux particuliers, à faire passer le taux de branchements individuels en zone urbaine de 85 % à 92 %, et la part des populations rurales raccordées au réseau de distribution de 43 % à 77 %. L’Onep a, en outre, lancé un second programme d’investissement, de 1,7 milliard d’euros. Il vise à sécuriser les infrastructures existantes, mais aussi à généraliser l’alimentation en eau potable en milieu rural et à développer l’assainissement dans 121 villes d’ici à 2010.

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