Les ambitions arabes de la Caisse d’épargne

Publié le 17 décembre 2007 Lecture : 1 minute.

En acceptant de débourser 300 millions de dinars (170 millions d’euros) pour acquérir 60 % du capital de la Banque tuniso-koweïtienne (BTK), le Groupe Caisse d’épargne (GCE) a mis la main sur une banque saine, jeune et fortement capitalisée. Acteur bancaire privé européen de premier plan implanté dans 68 pays possédant 600 milliards d’euros d’actifs sous gestion, l’établissement français s’est aussi implanté sur la place tunisienne, très recherchée, dans la perspective d’un déploiement stratégique vers le Maghreb et le Moyen-Orient.
Le projet du GCE pour la BTK est d’en faire une banque d’entreprises spécialisée dans le financement des infrastructures majeures, des grandes sociétés, des promoteurs immobiliers et des PME. Un objectif conforme aux points forts du groupe français, dont les filiales Natexis, Banque Palatine et Crédit foncier sont, respectivement, spécialisées dans le financement d’investissement, le financement des entreprises et des entrepreneurs, et le financement immobilier. Non seulement BTK travaille, grâce à ses filiales, dans les mêmes métiers, mais en plus elle dispose d’une passerelle vers les pays du Golfe avec la présence dans son tour de table de l’État koweïtien, qui, comme l’État tunisien, reste actionnaire de la banque à hauteur de 20 %.

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