Grogne chez les retraités de l’armée

Publié le 17 décembre 2007 Lecture : 1 minute.

La marche de plus de deux cents militaires, en activité et à la retraite, le 6 décembre, à Ouagadougou est venue rappeler les événements qui, l’an passé à la même période, avaient vu des échanges de tirs nourris en plein cur de la capitale entre soldats et policiers. Et fait une dizaine de morts. Moins grave dans son expression même s’il y a eu des arrestations pour « propos séditieux » -, la manifestation de leurs aînés a toutefois été jugée suffisamment sérieuse par les autorités pour qu’elles décident de reporter aux 13 et 14 janvier les sommets des chefs d’État de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), initialement prévus le 16 décembre (voir pp. 36-37).
Outre une augmentation de leur solde, les anciens militaires ont demandé que l’âge de départ à la retraite, actuellement fixé à 45 ans pour les soldats et 53 ans pour les officiers, soit respectivement porté à 49 ans et à 57 ans. Le ministère de la Défense, qui n’entend pas céder, a cependant accepté d’engager des négociations pour leur reclassement. En clair pour leur trouver du boulot.

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