Plus d’un an de médiations

Publié le 14 novembre 2003 Lecture : 1 minute.

Septembre 2002
29 : sommet extraordinaire de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) à Accra. Création d’un « groupe de contact » entre rebelles et gouvernement. Et décision d’envoi d’une force de paix.

Octobre 2002
17 : signature par les rebelles d’un accord de cessation des hostilités. Le président Gbagbo l’accepte et demande à la France de constituer une force-tampon.
23 : le président togolais Gnassingbé Eyadéma est nommé coordinateur de la médiation.
26 : la CEDEAO décide de déployer une force pour contrôler le cessez-le-feu.
30 : à Lomé, ouverture de négociations directes entre les rebelles et la délégation gouvernementale.

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Novembre 2002
27 : visite à Abidjan du ministre français des Affaires étrangères Dominique de Villepin ; exfiltration d’Alassane Ouattara. Les deux camps signent une déclaration commune dans laquelle ils s’engagent en faveur d’une solution politique.

Décembre 2002
3 : à Bamako, rencontre entre les présidents Blaise Compaoré et Laurent Gbagbo.
16 : réunion à Kara (Togo), autour d’Eyadéma, des présidents sénégalais, ghanéen, nigérian et libérien.
18 : sommet extraordinaire de la CEDEAO à Dakar, boudé par de nombreux chefs d’État.

Janvier 2003
13 : le représentant du gouvernement, Laurent Dona Fologo, et les chefs du Mouvement populaire ivoirien du Grand-Ouest (MPIGO) et du Mouvement pour la paix et la justice (MJP) signent à Lomé l’accord de cessation des hostilités mis au point par la CEDEAO.
15-24 : table ronde réunissant tous les acteurs de la crise, à Marcoussis, près de Paris. Accord de paix et formation d’un gouvernement de réconciliation nationale ouvert à tous.
25-26 : sommet des chefs d’État africains avenue Kléber, à Paris. L’accord de Marcoussis est entériné. La veille, Seydou Elimane Diarra avait été nommé Premier ministre par le président Gbagbo.
31 : les chefs d’État de la Cedeao décident, à Dakar, de reprendre l’initiative pour tenter de sauver Marcoussis. Le « groupe de contact » (Ghana, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Nigeria, Togo) est élargi au Sénégal.

Mars 2003
8 : table ronde, à Accra. Autour du président John Kufuor, rebelles et partis politiques tombent d’accord sur la composition du gouvernement de réconciliation.

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