SMSI : qui paye ?
Coût du sommet de Tunis : 10 millions d’euros.
Publié le 17 octobre 2005 Lecture : 1 minute.
Les dépenses pour la seconde phase du Sommet mondial sur la société de l’information (SMSI), qui se tiendra au Parc des expositions du Kram, à 10 km au nord de Tunis, du 16 au 18 novembre, sous l’égide de Kofi Annan, secrétaire général de l’ONU, et en présence d’une trentaine de chefs d’État et de gouvernement, se monteraient à quelque 15 millions de francs suisses (10 millions d’euros), sans compter les frais qui seront supportés par le pays hôte, la Tunisie. L’objectif des organisateurs est de recueillir, sous forme de contributions financières directes, un montant minimal de 3,3 millions d’euros, en espérant que le complément sera assuré par des contributions « en nature » versées par divers partenaires.
À fin septembre, la levée de fonds auprès des pays et instances internationales a permis de collecter 2,6 millions d’euros, soit 80 % de l’objectif assigné. Les contributions « limitées », comme celles pour le recrutement du personnel et des experts du secrétariat exécutif du SMSI, comptabilisées en tant que contributions « en nature », les bourses et les événements parallèles ne sont pas compris dans ce montant. Les plus importants contributeurs sont le Japon (775 600 euros), la Suède (220 000), la France (148 600), l’Allemagne (122 800), la Finlande (122 000) et la Norvège (116 300). Les premiers contributeurs arabes sont l’Arabie saoudite (216 500 euros), les Émirats arabes unis et Oman (64 600). Sur le continent, ce sont l’Afrique du Sud (127 300 euros), le Sénégal (42 600), la Libye (38 800), le Burkina et le Rwanda (16 200). Les organisations internationales ont réuni 36 000 euros. Les trois plus importantes contributions ont émané de l’Arab Satellite Communications Organization (15 500 euros), de l’Organisation météorologique mondiale (9 700) et de l’Union postale universelle (6 500). L’apport du secteur privé est plus élevé, 90 500 euros, assuré par deux multinationales : NTT (58 200) et Intel (32 300). Outre les dépenses associées au processus préparatoire de la phase de Tunis, le pays hôte s’est engagé à prendre en charge 258 400 euros sous forme de bourses pour la participation de la société civile. Quant à l’Union internationale des télécommunications (UIT), principal organisateur du sommet, elle a réservé à l’événement un budget estimé à 775 000 euros.
