ECAir prend de l’altitude
La toute jeune entreprise congolaise, créée en 2011, se démarque par une offre pour les hommes d’affaires qui associe haut de gamme et prix compétitifs.
Tendances : la tradition a presque tout bon
Retrouvez le dossier consacré par Jeune Afrique aux plus récentes tendances de la mode à l’aviation, en passant par la gastronomie et les loisirs sportifs.
À peine a-t-on posé le pied à bord du Boeing 757 au départ de Paris que le personnel d’Equatorial Congo Airlines (ECAir), la compagnie nationale congolaise, est aux petits soins. « Mbote ! » (« Bienvenue ! »), répètent à l’envi les hôtesses, tout sourires, en offrant un rafraîchissement à chaque arrivant. La sensation de confort se fait sentir au moment où l’on se cale dans l’un des seize larges sièges gris souris de la classe affaires.
Le temps de maîtriser la télécommande tactile qui gère l’ensemble des fonctions du fauteuil et l’écran LCD 16 pouces qui lui fait face et l’appareil s’arrache de la piste en direction de Brazzaville. Pour un vol de nuit qui s’annonce sans soucis.
Référence
ECAir a commencé ses liaisons vers la capitale française en août 2012, soit un an après avoir vu le jour, en septembre 2011, avec pour objectif de « devenir la compagnie de référence en Afrique centrale », selon les voeux de Fatima Beyina-Moussa, la directrice générale. Bien décidée à capter une part toujours plus importante du très rémunérateur marché du tourisme d’affaires lié aux secteurs minier et pétrolier, la compagnie se démarque avec une business class de grande qualité, disponible depuis Paris, ainsi que sur les trois liaisons hebdomadaires avec Dubaï, ouvertes en mars dernier.
Après deux années de rotations, ECAir garde tout l’éclat de sa jeunesse. Sa classe affaires reprend donc les dernières tendances pour répondre aux exigences de sa clientèle. Avec tout d’abord le siège, inclinable à 180 degrés, qui devient ainsi une véritable couchette. L’espace autour est fonctionnel, avec ses divers coffres de rangement, et suffisamment aéré pour se sentir tout à fait à l’aise. La qualité d’insonorisation apportée par le casque Phitek, remis en début de vol dans son coffret en cuir noir, donne une vraie sensation d’intimité.
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Raffinement
Au moment où une douce somnolence s’installe, le steward, au service aussi stylé que son blazer bleu marine, propose un verre de champagne Ruinart. La gastronomie est également d’un grand raffinement. Sashimi et salade éclatent de fraîcheur pendant qu’embaument le cari de crevettes et le poulet à la moambé, le tout arrosé d’excellents crus en provenance du Bordelais ou des vignobles sud-africains.
Il ne reste plus qu’à s’allonger, à remonter la couverture bleu cobalt presque douce et à s’enfoncer dans l’oreiller moelleux pour commencer sa nuit. Lufthansa Technik, chargé de l’aménagement des cabines, a fait du bon travail, avec l’aide de l’irlandais Airvod pour les écrans et le système de divertissement, même si ce dernier se cantonne aujourd’hui à quelques dizaines de films et d’albums musicaux. En attendant d’étoffer sa programmation, la classe affaires d’ECAir séduit aussi par la douceur de ses tarifs, environ 2 800 euros l’aller-retour, quand Air France s’envole à plus de 6 500 euros.
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