Sprint final pour le Crédit populaire d’Algérie

Publié le 18 septembre 2007 Lecture : 1 minute.

Quel sera l’heureux élu pour la reprise du Crédit populaire d’Algérie (CPA) ? Le ministre algérien des Finances, Karim Djoudi, a relancé les supputations en annonçant, le 5 septembre, que les plis des offres techniques pour la privatisation de la troisième banque publique du pays seraient ouverts début octobre. Les prétendants retenus devront ensuite soumettre une offre financière au plus tard en novembre pour un épilogue avant la fin de l’année. Six groupes sont préqualifiés : BNP Paribas, Crédit agricole, Société générale et Banque populaire (France), Citibank (États-Unis) et Santánder (Espagne). Ce dernier, qui cherche à racheter ABN-Amro, semble d’ores et déjà hors jeu. Citibank se montre très intéressé et a dépêché une importante délégation à Alger. BNP Paribas déploie un lobbying important. Son président du conseil d’administration, Michel Pébereau, a réitéré sa volonté d’acquérir 51 % du CPA. Le Crédit agricole croit, lui aussi, fermement en ses chances. Au final, c’est la capacité financière à remplir la corbeille de la mariée qui pourrait sceller la victoire. L’État compte engranger 10 milliards de dollars dans l’opération. Une somme que certains spécialistes jugent démesurée. D’autant plus que le repreneur n’a aucune garantie de conserver la gestion des comptes des entreprises publiques tant que la circulaire de 2004, qui interdit aux sociétés publiques de faire des dépôts dans les banques privées, est toujours en vigueur.

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