George W. perd un « ami »
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Pièce maîtresse de l’opération de communication lancée par la Maison Blanche à l’occasion de la visite surprise de George W. Bush dans la « province pacifiée » d’al-Anbar, le 3 septembre, il était en passe de devenir l’homme fort de l’Irak sunnite. Rallié à la coalition après avoir été proche de l’insurrection, c’était un ennemi irréductible d’Al-Qaïda. Abdes-Settar Abou Richa est mort le 13 septembre, tué dans l’explosion d’une bombe de forte puissance placée dans un véhicule blindé, alors qu’il quittait son domicile, pourtant hyperprotégé, à Ramadi.
« C’est une perte considérable », a commenté le général David Petraeus, commandant en chef de la force multinationale en Irak. C’est le moins que l’on puisse dire. Lors de son audition par le Sénat américain, le 12 septembre, le général avait présenté le ralliement d’Abou Richa comme la preuve qu’une victoire américaine est possible. Et comme la justification du maintien des forces américaines en Irak. Et maintenant ?
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