Cap sur le solaire
Le gouvernement s’intéresse aux énergies renouvelables.
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Consciente que ses ressources en gaz et en pétrole ne sont pas inépuisables, l’Algérie se tourne progressivement vers les énergies alternatives. Et s’il en est une dont elle dispose à profusion, c’est bien le soleil. Des panneaux photovoltaïques ont déjà été installés pour approvisionner en électricité dix-huit villages sahariens isolés, mais le gouvernement souhaite aller plus loin.
Au mois de juillet, le New Energy Algeria (NEAL), un organisme créé en 2002 pour développer les énergies renouvelables, a lancé à Hassi R’mel, dans le Sud, à proximité immédiate du plus grand gisement gazier d’Afrique, la construction de la première centrale hybride, combinant gaz et énergie solaire. Coût estimé de l’ouvrage : 425 millions de dollars. Le NEAL s’est associé pour l’occasion avec la firme espagnole Abener, qui détient 66 % du capital du joint-venture. La future centrale, qui devrait être opérationnelle en 2010, aura une capacité de production de 25 MW par jour. Ses capteurs solaires géants couvriront une superficie de plus de 180 000 m2, l’équivalent de quarante-cinq stades de football.
Trois autres centrales de ce type devraient être construites avant 2015. Cette technologie étant fort coûteuse, il faudra, selon les experts, environ dix ans avant que le solaire ne devienne un produit d’exportation rentable.
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