Cette semaine dans Jeune Afrique

Cette semaine, « Jeune Afrique » s’intéresse au secteur des cosmétiques sur le continent. En dépit de l’appétit que son marché et sa croissance suscitent, pour les géants mondiaux des produits de beauté, l’Afrique n’est pas (encore) l’eldorado annoncé.

Un foyer doit gagner en moyenne 5 000 dollars par an pour s’offrir un produit L’Oréal… © Finbarr O’Reilly/JA

Un foyer doit gagner en moyenne 5 000 dollars par an pour s’offrir un produit L’Oréal… © Finbarr O’Reilly/JA

Publié le 26 mai 2014 Lecture : 2 minutes.

Dans son édition n°2785 du 25 au 31 mai, Jeune Afrique se penche sur le secteur des cosmétiques en Afrique. Entre difficultés de distribution, fixation des prix ou encore autorisation des marchés, le continent n’est pas encore la terre promise escomptée pour les leaders mondiaux des produits de beauté. Considérée comme « la nouvelle frontière » par des multinationales comme L’Oréal ou Procter & Gamble, l’Afrique attire avec son marché estimé à 6,9 milliards d’euros en 2012. Mais ces géants se heurtent souvent à des acteurs locaux, comme Biopharma, qui ont su cerner très rapidement les besoins du marché.

Dans la section Entreprises & marchés, Jeune Afrique propose une interview d’Ed Winter, PDG de la première compagnie aérienne low-cost du continent (hors Afrique du Sud et du Nord), Fastjet. Lancée en 2012, la compagnie a connu une première année difficile, marquée par des pertes financières importantes. Pourtant l’ex-directeur exécutif d’Easyjet se montre satisfait et optimiste. L’hebdomadaire se penche également sur la Caisse marocaine des retraites qui, pour la première fois de son existence, affichera un solde déficitaire cette année. Pis, l’organisme devrait épuiser toutes ses réserves d’ici à 2021, ce qui constitue une véritable bombe à retardement pour des milliers de retraités de la fonction publique qui risquent de se retrouver sans pension.

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Dans les Indiscrets de cette semaine, la magazine révèle les suites de l’affaire Guinée-Getma (du groupe Necotrans), expulsée manu militari du port de Conakry. L’hebdomadaire revient également sur les derniers développements de Biokala (Côte d’Ivoire), le projet de centrale de production électrique à partir de la biomasse porté par la famille Billon. Jeune Afrique se penche par ailleurs sur l’actualité du banquier sénégalais Amadou Kane : débarqué de son poste de ministre des Finances fin 2013, il se consacre désormais au consulting, mais pas que…

Dans les pages Décideurs, l’hebdomadaire propose un portrait de Bernard Fokou, ce self-made-man camerounais qui a bâti un groupe ultra-diversifié présent jusqu’au Congo et au Gabon. Il s’attaque maintenant au minerai de fer qui sera extrait de la frontière camerouno-congolaise.

En section Finance, le magazine s’intéresse à la déconvenue de Tiger Brands au Nigeria. L’acquisition en octobre 2012 de 63% du numéro deux nigérian de la farine (Dangote Flour Mills) devait consacrer l’offensive du géant sud-africain sur le continent. Un an et demi plus tard, c’est la bérézina : Tiger Brands a fait une croix sur cet investissement.

Enfin, Jeune Afrique présente un dossier « Tendances » qui met l’accent sur la persistance des traditions dans un large éventail de secteurs allant de la haute couture à la gastronomie, du renouveau de l’aviation au tourisme.

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Sommaire :

Entreprises & marchés
Cosmétiques – Plein fard sur l’Afrique
Interview – Ed Winter, PDG de Fastjet
Fonction publique – La Caisse marocaine des retraites dans le rouge

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Indiscrets

Décideurs
Cameroun – Fokou élargit son empire

Finance
Bourse – Au Nigeria, Tiger Brands échoue sur Dangote Flour

Dossier 
Tendances – La tradition a presque tout bon

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