Une spécialité maghrébine

Publié le 17 juillet 2006 Lecture : 1 minute.

Le kyste hydatique est une « spécialité maghrébine ». Son nom n’évoque pas grand-chose au commun des mortels. Pourtant, cette maladie parasitaire du foie, très répandue dans la région, y est plus fréquente que le cancer. Et ses complications peuvent mettre en jeu le pronostic vital. Le kyste résulte du développement accidentel dans l’organisme humain d’une forme larvaire d’un ténia, l’Echinococcus granulosus, après une contamination au contact d’aliments souillés par les selles ou le pelage d’un animal parasité, chien ou mouton. L’échographie, le scanner, le doppler et l’imagerie par résonance magnétique sont des techniques essentielles à son dépistage et aux interventions chirurgicales. C’est ce que se sont attachés à montrer deux éminents médecins tunisiens, les professeurs Lotfi Hendaoui, chef du service de radiologie à l’hôpital Mongi-Slim de la Marsa, et Mohamed Habib Bouhaouala, chef de service de l’hôpital des Forces de sécurité intérieure de la Marsa, dans un ouvrage scientifique de référence, L’Imagerie de la maladie hydatique. Le livre présente plus de 500 images et schémas, et a nécessité trois ans de travail. Édité par le Centre de publication universitaire de Tunis, il a reçu en mai 2006 le prix du président de la République des sociétés maghrébines de médecine associées. Distribué également au Maroc, en France, Belgique, Suisse, au Canada et au Vietnam, il sera bientôt traduit en anglais. Des versions en espagnol et en arabe sont également en projet.

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