Un ancien élève témoigne : « Tout pour réussir ! »

Publié le 17 juillet 2006 Lecture : 2 minutes.

Diplômé de l’Université privée de Tunis-Carthage de la Soukra, Samir, ancien étudiant aujourd’hui responsable du département finances d’une grande entreprise tunisienne, ne regrette pas une seule seconde sa décision. « Après le baccalauréat, j’avais le choix entre partir à l’étranger ou me soumettre à une orientation qu’on m’avait imposée Finalement, j’ai opté pour une troisième solution, l’enseignement supérieur privé en Tunisie. » Après avoir obtenu une maîtrise en finance, ce jeune homme passionné de Bourse affirme qu’il n’a pas eu de mal à trouver du travail. Un seul bémol cependant : « Les administrations et entreprises publiques tunisiennes ne reconnaissent pas facilement notre diplôme, mais au niveau du privé, il n’y a aucun souci ». Ce qui l’a définitivement convaincu ? Avant tout, les conditions de travail : « Nous sommes des privilégiés. Lorsque mes camarades de l’Institut des hautes études commerciales (IHEC), à Carthage, se retrouvent à plus de 60 et parfois 70 dans une classe prévue pour 30, nous, nous sommes 15 dans une classe prévue pour 30 ! »
Sportif à ses heures, Samir évoque les parties de football et de tennis sur les terrains de sport du campus universitaire qui s’étend sur cinq hectares à la Soukra. Pour lui, il n’y a aucun doute, toutes les conditions sont réunies pour bien étudier, d’ailleurs le slogan de l’université privée de Tunis-Carthage – « Tout pour réussir » – résume parfaitement son sentiment. Il ne manque pas de tordre le cou à certaines idées reçues, comme le cliché du fils à papa : « La plupart des étudiants de ma promotion ne sont pas issus de milieux favorisés, ils empruntent les transports publics pour venir étudier et n’ont pas un avenir tout tracé dans l’entreprise paternelle », précise Samir.
Selon lui, un étudiant issu d’une université privée est mieux préparé au monde du travail. Deux raisons à cela : une pratique intensive des langues – particulièrement de l’anglais – et une formation beaucoup plus axée sur les attentes des entreprises. « Chaque vendredi après-midi, dans le cadre du partenariat université-entreprises, des conférences et débats sont organisés avec les étudiants et des acteurs économiques de premier plan », nous précise Samir. Et d’ajouter : « Tout cela facilite notre employabilité ; à l’inverse des étudiants issus du public, nous sommes immédiatement opérationnels ! »
Même son de cloche du côté des patrons – principalement dans le privé – qui reconnaissent aujourd’hui à l’enseignement supérieur privé sa qualité de proximité avec la vie professionnelle. Les universités privées tunisiennes seraient-elles en passe, après avoir été longtemps vilipendées, d’acquérir leurs lettres de noblesse ?

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