Tawasol : bilan mitigé de la souscription à la Bourse de Tunis

Les résultats de la souscription de l’action Tawasol, qui faisait son entrée sur le marché alternatif, ont été dévoilés. L’offre à prix ferme a été souscrite 1,1 fois par 4 878 actionnaires. Retour sur ces résultats mitigés.

L’action Tawasol a fait une entrée mitigée sur le marché alternatif. © BVMT

L’action Tawasol a fait une entrée mitigée sur le marché alternatif. © BVMT

Publié le 27 mai 2014 Lecture : 1 minute.

Les résultats de la souscription de l’action Tawasol, qui faisait son entrée sur le marché alternatif, ont été dévoilés le 22 mai. L’offre à prix ferme a été souscrite 1,1 fois par 4 878 actionnaires. Un résultat décevant pour le pôle infrastructures et communication du groupe Chabchoub qui proposait aux investisseurs 17 % du capital. Le holding Tawasol (TGH), qui chapeaute les sociétés Rétel et Hayatcom, comprend une dizaine d’établissements opérant dans le secteur des infrastructures et des télécoms. En dehors des frontières tunisiennes, le groupe est très présent en Algérie et a implanté des filiales au Bénin et au Congo.

Hésitations

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TGH a enregistré une croissance de 15,8 % entre 2010 et 2012. Malgré ces chiffres remarquables, Karim Blanco d’Amen Invest explique ainsi le manque d’engouement des investisseurs : « La période est difficile, le marché manque de liquidité et les investisseurs cherchent des placements très rentables immédiatement. Ce n’est pas le cas de Tawasol qui vient d’être restructuré. De bonnes performances sont attendues mais pas tout de suite ».

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Amen Invest a notamment recommandé d’attendre quelques réalisations concrètes du business plan présenté avant de souscrire à la valeur. Axis Capital avait encouragé le placement, jugeant prometteuses les perspectives du groupe en cas de reprise économique.

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L’hésitation des investisseurs s’explique aussi par un grand nombre d’introductions depuis deux ans, la présence en bourse des groupes tunisiens étant jusqu’à présent inexistante.

« L’an dernier, il y a eu douze introductions, soit une par mois, c’est beaucoup“, commente Karim Blanco. “L’investisseur a le choix, il prend son temps et est forcément plus exigeant ».

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