La Côte d’Ivoire, le Ghana et la Guinée équatoriale veulent créer une compagnie de gaz commune
La Côte d’Ivoire, le Ghana et la Guinée équatoriale ont signé un protocole d’accord pour la création d’une compagnie régionale de gaz dont ces trois pays seront conjointement les propriétaires
La production de gaz naturel de la Côte d’Ivoire a doublé entre 2012 et 2013, passant de 110 millions de pieds cubes à 220 millions. © Bowleven
Publié le 27 mai 2014 Lecture : 2 minutes.
Mis à jour le 27/05/2014 à 11H20 CET : ajout des données du communiqué du ministère ivoirien de l’Energie.
Les gouvernements ivoirien, ghanéen et équato-guinéen ont scellé un partenariat dans le secteur gazier, le 16 mai dernier. Le protocole d’accord signé entre les trois pays porte sur « la création d’un cadre de travail afin d’explorer ensemble les possibilités de création d’une entreprise régionale de gaz, dont ils seront conjointement les propriétaires ».
L’accord a été paraphé à Abidjan, en présence du ministre ivoirien de l’Energie, Adama Toungara, et de ses homologues ghanéen, Emmanuel Armah Kofi Buah, et équato-guinéen Gabriel Mbega Obiang Lima. « Pour rappel, l’idée de créer une telle société gazière a été lancée par les trois pays en septembre 2013, à Abidjan lors de la 16e conférence sur le gaz dans le Golfe de Guinée », indique le ministère ivoirien de l’Energie sur son site internet.
En vertu de l’accord signé le 16 mai, les gouvernements des trois pays africains se sont engagés à « apporter les ressources pour une étude de viabilité du projet dans les prochains mois », indique un communiqué du gouvernement équato-guinéen. Le résultat de cette étude guidera, poursuit-il, la phase suivante de ce partenariat.
Le ministère ivoirien de l’Energie estime pour sa part que « le calendrier des étapes suivantes sur les six prochains mois de mise en œuvre et de création de la société gazière du Golfe de Guinée permet d’envisager le lancement de la société commune avant le mois de décembre 2014 ».
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Gains potentiels
Sur son site internet, le ministère ivoirien de l’énergie estime que « la création de la société gazière permettra d’absorber le déficit accru en gaz dans la sous-région et de développer les infrastructures nécessaires à la production et à la commercialisation du gaz naturel dans les trois pays ».
Les gains potentiels liés au projet seraient nombreux, estime le communiqué du gouvernement équato-guinéen : « Source de profit, la vente de gaz naturel non encore exploité pourrait avoir un effet d’entrainement sur l’économie en créant des emplois. Elle contribuerait également à l’amélioration de la couverture énergétique régionale en fournissant du gaz aux centrales électriques, aux industries et aux foyers ».
