Le Kenya champion
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
Sur le macadam, c’est le Kenya qui est champion. Le 8 juillet, vingt-quatre heures avant la finale de la Coupe du monde de football entre la France et l’Italie sur la pelouse de l’Olympiastadion, les joueurs du Mathare Youth Sports Association (Mysa) ont remporté le premier « Mondial des rues », organisé en Allemagne du 1er au 8 juillet. À l’issue d’un match nul 2 buts partout, les Kényans ont battu par 4 tirs aux buts à 3 les Bafana Bafana sud-africains de Kick Aids, dans un stade de 2200 places construit pour l’occasion.
Organisé en marge de la grand-messe du foot-business dans le quartier berlinois de Kreuzberg, l’événement a réuni 200 jeunes du monde entier sous le signe de la tolérance et de la paix, en mémoire du défenseur colombien Andres Escobar, assassiné en 1994 à la sortie d’un bar de Medellín. Son seul tort : avoir inscrit un but contre son camp quelques semaines plus tôt, lors du Mondial américain…
Placé sous le patronage du sélectionneur de la « Mannschaft », Jurgen Klinsmann, le tournoi a vu s’affronter 22 équipes de 5 joueurs âgés de 16 à 20 ans, dans des rencontres de douze minutes. Porteuse d’un projet « humanitaire » bien précis, chaque formation avait également une mission : faire connaître la cause pour laquelle elle se battait. Seul hic venu gâcher la fête : l’absence du Ghana et du Nigeria, deux des plus grandes nations du foot africain, qui n’ont pu obtenir de visas. L’Allemagne craignait qu’ils ne prennent qu’un aller simple pour Berlin…
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- L’État algérien accélère la cadence pour récupérer les biens mal acquis
- Pour la première fois, Mahamadou Issoufou condamne le coup d’État du général Tiani
- Amnesty International demande l’arrêt des expulsions forcées à Abidjan
- Au Niger, Abdourahamane Tiani et la stratégie assumée de l’« anti-France »
- M23 en RDC : cinq questions pour comprendre pourquoi le conflit s’enlise