RDC-Dig Oil : Kinshasa cherche la parade à une amende de 600 millions de dollars

Sommé de payer 619 millions de dollars au sud-africain Dig Oil à titre de réparation, le gouvernement congolais peaufine sa défense.

Un puits de pétrole appartenant au groupe français Perenco, près de Muanda, dans l’extrême ouest de la RDC, en 2016 (image d’illustration). © Gwenn Dubourthoumieu pour JA

Un puits de pétrole appartenant au groupe français Perenco, près de Muanda, dans l’extrême ouest de la RDC, en 2016 (image d’illustration). © Gwenn Dubourthoumieu pour JA

Publié le 19 mai 2020 Lecture : 2 minutes.

La compagnie pétrolière sud-africaine Dig Oil a déposé son dossier auprès du tribunal du district de Columbia aux États-Unis fin avril. Objectif : contraindre Kinshasa à obéir à la décision en sa faveur prononcée par la Cour internationale d’arbitrage de Paris en novembre 2018, et à lui verser les 617 millions de dollars de dédommagement y afférant.

L’entreprise, représentée par son directeur exécutif Andrea Brown et le cabinet d’avocats Gibson, Dunn et Crutcher LLP, espère obtenir par sa démarche, une ordonnance du tribunal américain qui confirme le jugement de 2018, en vertu de la convention de New York. Ce traité international notamment signé par la RDC, oblige les États contractants à reconnaître et à appliquer les sentences arbitrales étrangères. Dans ce cadre, Kinshasa dispose donc de 60 jours, à compter du 1er mai, pour répondre à la plainte de Dig Oil.

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