L’affaire du DC-10 n’est toujours pas close

Publié le 17 juillet 2006 Lecture : 1 minute.

Les premières audiences dans le procès en appel intenté par les derniers plaignants en civil (au nombre de 115) dans l’affaire de l’attentat contre l’avion DC-10 d’UTA en septembre 1989 (170 morts) sont prévues en novembre 2006. Les autorités de Tripoli sont, en effet, revenues sur leur promesse d’indemniser tous les ayants droit de la même manière. Elles avaient versé, à l’issue du procès de 1999, des dommages et intérêts aux premiers plaignants (3 000 à 30 000 euros selon le degré de parenté). Et, en marge de l’accord amiable de janvier 2004, la Libye avait accepté de prendre en considération les doléances des ayants droit qui ne s’étaient pas déclarés partie civile. C’est cette promesse qui pose problème aujourd’hui, alors que Tripoli a respecté entièrement les termes de l’accord de 2004 (1 million de dollars pour chaque victime). Mieux, sur les 170 millions de dollars versés, 6,1 millions ont été retournés, le 10 juin dernier, à Tripoli par le trésorier de la Fondation du DC-10, Olivier Grémont. Ce remboursement fait suite au refus de certains ayants droit : les représentants de sept victimes américaines de l’attentat réclament vingt fois plus tandis que ceux d’une victime française estiment que la condamnation de la Libye n’a pas été assez lourde.

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