Déboires en série pour Andela, en quête d’un modèle
La pandémie intensifie les incertitudes des dirigeants de la jeune pousse quant à la stratégie à tenir pour répondre aux besoins de son marché.
Seul maître à bord d’Andela depuis juillet 2019 et le départ de sa présidente Christina Sass, Jeremy Johnson ne semble annoncer que des mauvaises nouvelles. Début mai, le jeune dirigeant américain, à la tête de la start-up américaine spécialisée dans la formation et le placement de codeurs africains pour le compte des géants internationaux de la tech, a annoncé le licenciement de 10 % de ses équipes, soit 135 personnes au Nigeria, en Ouganda, au Kenya, en Égypte et aux États-Unis, tous métiers confondus (le Rwanda et le Ghana ont été épargnés). L’équipe dirigeante a également réduit ses rémunérations pour participer à l’effort.
Comme pour de nombreuses entreprises, la pandémie liée au nouveau coronavirus est passée par là et a pour conséquence une baisse de la demande et du portefeuille client d’Andela. Mais le Covid-19 n’est pas l’unique bâton dans les roues de l’entreprise qui a levé 181 millions de dollars depuis sa création en 2014 et affichait 50 millions de dollars de chiffre d’affaires à la fin de 2019.
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