Déboires en série pour Andela, en quête d’un modèle

La pandémie intensifie les incertitudes des dirigeants de la jeune pousse quant à la stratégie à tenir pour répondre aux besoins de son marché.

Le Covid-19 n’est pas l’unique bâton dans les roues de l’entreprise qui a levé 180 millions de dollars depuis sa création en 2014 et affichait 50 millions de dollars de chiffre d’affaires à la fin de 2019. © Andela/2020

Le Covid-19 n’est pas l’unique bâton dans les roues de l’entreprise qui a levé 180 millions de dollars depuis sa création en 2014 et affichait 50 millions de dollars de chiffre d’affaires à la fin de 2019. © Andela/2020

QUENTIN-VELLUET_2024

Publié le 19 mai 2020 Lecture : 3 minutes.

Seul maître à bord d’Andela depuis juillet 2019 et le départ de sa présidente Christina Sass, Jeremy Johnson ne semble annoncer que des mauvaises nouvelles. Début mai, le jeune dirigeant américain, à la tête de la start-up américaine spécialisée dans la formation et le placement de codeurs africains pour le compte des géants internationaux de la tech, a annoncé le licenciement de 10 % de ses équipes, soit 135 personnes au Nigeria, en Ouganda, au Kenya, en Égypte et aux États-Unis, tous métiers confondus (le Rwanda et le Ghana ont été épargnés). L’équipe dirigeante a également réduit ses rémunérations pour participer à l’effort.

Comme pour de nombreuses entreprises, la pandémie liée au nouveau coronavirus est passée par là et a pour conséquence une baisse de la demande et du portefeuille client d’Andela. Mais le Covid-19 n’est pas l’unique bâton dans les roues de l’entreprise qui a levé 181 millions de dollars depuis sa création en 2014 et affichait 50 millions de dollars de chiffre d’affaires à la fin de 2019.

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité

La rédaction vous recommande

Contenus partenaires