Trois enseignes afro-africaines

Publié le 17 mai 2004 Lecture : 1 minute.

Bank of Africa (créé en 1982 au Mali). Créé et dirigé par le Français Paul Derreumaux, ce réseau implanté dans sept pays n’en est pas moins une affaire africaine. Via la cotation de ses filiales, il participe notamment à la vie de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) à Abidjan. Suite à un récent accord, la Belgolaise va détenir 20 % d’Africa Financial Holding (AFH), le holding de tête du groupe, en échange des filiales de la banque belge au Togo, en Ouganda, en Tanzanie et au Ghana. Fin 2002, le total de bilan du groupe s’élevait à 952 millions d’euros.

Ecobank (créé en 1985 au Togo). À la tête de douze filiales nationales, le holding Ecobank Transnational Inc. émane d’une initiative semi-publique de la Fédération des Chambres de commerce de l’Afrique de l’Ouest. Géré par des anciens cadres de la Citibank, Ecobank est le plus anglophone de ces réseaux et compte dans son conseil d’administration des personnalités africaines prestigieuses, telles que Sam Jonah, président du groupe minier ghanéen Ashanti Goldfields qui vient de fusionner avec le sud-africain AngloGold. Fin 2002, le total de bilan du groupe avoisinait 1,1 milliard d’euros.

la suite après cette publicité

Afriland First Bank (créé en 1987 au Cameroun). Rebaptisé en janvier 2002 et créé par le Bamiléké Paul Kammogne Fokam, l’ex-CCEI Bank (Caisse commune d’épargne et d’investissement) est présent dans quatre pays africains et dispose depuis peu d’un bureau en Chine. Fin 2002, le total de bilan d’Afriland First Bank était proche de 140 millions d’euros.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires