Les « comploteurs » contre-attaquent

Publié le 18 mai 2004 Lecture : 1 minute.

Rebondissement en perspective dans l’affaire du complot présumé contre le régime guinéen dans lequel sont impliqués plusieurs responsables de l’Union des forces républicaines (UFR), le parti de l’ancien Premier ministre Sidya Touré. La famille d’Ibrahima « Capi » Camara, l’un des inculpés, qui possède la double nationalité franco-guinéenne, et l’UFR-France ont en effet chargé Me Yvon Thiant de porter l’affaire devant la justice française.
L’avocat va, dans les prochains jours, demander au doyen des juges d’instruction de Paris de désigner l’un de ses confrères pour entendre Christian Lestavel et deux autres participants à un repas au cours duquel des propos subversifs auraient été tenus contre le président Lansana Conté. Lestavel, que l’on soupçonne d’avoir remis aux autorités guinéennes un enregistrement vidéo de la conversation incriminée, devra dire s’il était lui-même impliqué dans le complot (il pourrait, dans ce cas, être poursuivi en tant que mercenaire) ou s’il était une « taupe » infiltrée, ce qui pourrait lui valoir une inculpation pour dénonciation calomnieuse. Restera alors à savoir qui le payait, et combien.

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