La Monuc s’impatiente

Publié le 18 mai 2004 Lecture : 1 minute.

Dans le cadre du processus de paix en cours en République démocratique du Congo, quelque cinquante mille miliciens interahamwes – les ex-rebelles hutus rwandais – sont censés regagner leur pays d’origine avant la fin de l’année. Or les opérations de « DDRRR » (Désarmement-Démobilisation-Rapatriement-Réinstallation-Réintégration) menées conjointement par les autorités congolaises et la mission des Nations unies (la Monuc) traînent en longueur : à ce jour, seuls dix mille combattants ont accepté de regagner le Rwanda, le Burundi ou l’Ouganda. Perdant patience, les responsables onusiens soulignent que, même si l’opération est fondée sur le volontariat, la RDC, en tant qu’État souverain, dispose de « certains moyens » pour convaincre les ex-rebelles de s’en aller. Traduction : la Monuc ne s’opposerait pas à un rapatriement forcé.

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