Patriotisme économique africain

Publié le 18 avril 2006 Lecture : 1 minute.

Après la prise de contrôle de Pechiney par le canadien Alcan en octobre 2003, les filiales du groupe français s’interrogeaient sur leur avenir. L’incertitude planait notamment sur le destin d’Alucam, pénalisé par les pénuries d’énergie électrique au Cameroun. Si la pérennité d’Alucam ne semble pas menacée à court terme, Alcan a néanmoins décidé de se débarrasser des filiales de troisième transformation. Sont concernées les sociétés Sotralga au Gabon, Alubassa au Cameroun, Alucongo au Congo et Colalu en Centrafrique. Pour ce qui est des repreneurs potentiels, on évoque des opérateurs libanais basés en Côte d’Ivoire. Un groupe indien aurait également manifesté son intérêt. Au sein du conseil d’administration d’Alucam, certains misent toutefois sur le « patriotisme économique » africain. Et soutiennent une contre-proposition présentée conjointement par des entrepreneurs camerounais et gabonais.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires