De Casa à Alger
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Une étude du Haut-Commissariat marocain au plan a recensé pour la période comprise entre janvier 1996 et juin 2002 quelque 5 040 mères célibataires dans la wilaya de Casablanca. Chiffre sans doute inférieur à la réalité, seules les naissances dans les maternités étant prises en compte.
Selon diverses enquêtes réalisées dans le royaume, les mères célibataires sont en majorité analphabètes (45 %-50 %). Entre 21 % et 26 % d’entre elles ont fait des études primaires, entre 27 % et 28 % des études secondaires et entre 1 % et 2 % des études supérieures. Beaucoup (63 %-74 %) se sont laissé séduire par une promesse de mariage, 2 % à 3 % sont des prostituées et 6 % à 12 % ont été violées ou, plus rarement, victimes d’une relation incestueuse. Les femmes de ménage et les bonnes à tout faire venues des campagnes représentent entre 41 % et 45 % des cas, les ouvrières entre 27 % et 31 % et les sans-emploi entre 19 % et 20 %.
En Algérie, où les données statistiques sont rares, 3 000 mères célibataires sont recensées chaque année, selon Djamel Ould Abbas, le ministre de la Solidarité, qui propose d’octroyer une aide financière à toute mère célibataire qui en exprimerait le besoin, afin de l’encourager à garder son enfant.
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