L’influence des grandes familles
Le premier hypermarché tunisien, un Carrefour inauguré en 2001, est né d’une association entre l’enseigne française et la famille Chaïbi. Depuis, cette dernière a étoffé son offre avec Champion et la chaîne Bonprix. Ses concurrents : la famille Mabrouk (Monoprix, Géant) et, depuis 2007, le Consortium agroalimentaire Gian, qui réunit les familles Bayani et Ben Ayed. Elles ont remporté l’appel d’offres sur les 76,31 % du capital de la chaîne Magasin Général (49 points de vente) qui appartenait à l’État. En Algérie, cette incursion du capitalisme privé dans la distribution (Blanky, Cevital) ne pointe que depuis la fin du monopole d’État au milieu des années 1990. Quant au Maroc, la douzaine de groupes familiaux et commerciaux qui se sont constitués depuis les années 1940 sont aujourd’hui présents dans la plupart des secteurs économiques, de la finance à l’industrie.
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