Pépinières et technopoles
Publié le 18 mars 2003 Lecture : 1 minute.
«Se préparer pour un emploi, créer sa propre entreprise » : tels sont deux des objectifs stratégiques des responsables de l’université tunisienne. Pour aider les diplômés à développer leurs propres projets, des pépinières d’entreprises sont établies autour des campus. Ces pépinières, qui devraient se généraliser à toutes les institutions universitaires, concernent non seulement ces nouvelles technologies qui ont la cote, mais aussi les domaines littéraire, artistique et linguistique. À titre d’exemple, celle de l’université El-Manar de Tunis met actuellement en place six premiers projets, avec le concours financier du Fonds national de l’emploi. Le premier projet porte sur l’insémination artificielle et la cryogénie ; deux autres sur la géométrique (cartographie numérique) ; le quatrième sur le e-commerce ; le cinquième est relatif aux énergies renouvelables, et le sixième à la mécanique des sols.
L’autre grand chantier est celui des technopoles. La Tunisie n’en compte pour l’instant qu’une, à El-Ghazala Ariana, ayant pour objet les technologies de la communication. Six autres, organisées par secteurs d’activité, doivent être mises en place d’ici à 2006. La technopole de Borj Cedria sera spécialisée dans l’énergie, l’environnement et la biotechnologie. Celle de Sidi Thabet sera dédiée à la fabrication des sérums, des vaccins et aux industries pharmaceutiques. Sousse abritera les activités de la mécanique électronique et de l’informatique. Sfax accueillera l’informatique, le multimédia, les télécommunications et la biotechnologie, Bizerte les industries alimentaires, et Monastir le textile et l’habillement.
Dans le même temps, la recherche-développement verra son budget passer de 0,75 % du Produit intérieur brut (PIB) en 2003 à 1 % en 2004. Il n’était que de 0,43 % du PIB en 1992. Actuellement, le secteur de la recherche-développement compte 110 laboratoires et 351 unités de recherche, et mobilise 7 500 chercheurs.
