Suspension de la dette africaine : mode d’emploi

Le Mali est l’un des premiers pays au monde dont le Club de Paris a suspendu le service de la dette. Vingt pays africains sont en attente de la même mesure. Décryptage.

Le centre ville de Bamako (Mali), vu depuis l’autre rive du fleuve Niger. © Vincent FOURNIER/JEUNE AFRIQUE/REA Vincent Fournier/JA

Le centre ville de Bamako (Mali), vu depuis l’autre rive du fleuve Niger. © Vincent FOURNIER/JEUNE AFRIQUE/REA Vincent Fournier/JA

ProfilAuteur_AlainFaujas

Publié le 21 mai 2020 Lecture : 3 minutes.

La crise économique prochaine due à la mise à l’arrêt de l’économie mondiale durant la pandémie de Covid-19 devrait faire chuter la croissance de l’Afrique subsaharienne, qui devrait passer de de 3,1 % en 2019 à -1,6 % cette année, selon le Fonds monétaire international (FMI).

Le FMI et la Banque mondiale ont de ce fait appelé, en mars, les pays créanciers à suspendre le service de la dette des pays les plus pauvres pour leur permettre de conserver des liquidités et de mieux supporter le choc. Le G20 a confirmé, en avril, cette « Initiative pour la suspension du service de la dette » (ISSD) et le Club de Paris, qui regroupe les 22 principaux pays créanciers – auxquels se sont joints la Chine et l’Arabie saoudite – a accepté de procéder à cette suspension.

  • Qui est concerné ?

Le Mali a été, avec La Dominique, le premier pays au monde dont le Club de Paris a suspendu, le 15 mai, le service de la dette jusqu’au 31 décembre 2020. Trois jours plus tard, la même mesure était prise pour La Grenade, suivie le 19 mai par le Népal.

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