La grande misère des soldats de la Cedeao
Publié le 18 mars 2003 Lecture : 1 minute.
Plusieurs responsables du contingent de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) en Côte d’Ivoire se plaignent du silence « incompréhensible » des bailleurs de fonds devant les difficultés matérielles auxquelles ils sont quotidiennement confrontés. « Nos partenaires occidentaux ont beaucoup promis, mais, jusqu’à présent, nous n’avons rien vu venir. Lorsqu’on déploie des soldats sur un théâtre d’opérations, il faut au moins s’assurer qu’ils ont de quoi se nourrir », confie ainsi un haut responsable de la « Force de paix en Côte d’Ivoire », nom officiel donné à ce contingent commandé par le général de division sénégalais Papa Khalilou Fall. Les effectifs sur le terrain sont, pour l’instant, d’un millier d’hommes (soldats, gendarmes et policiers originaires de cinq pays membres de la Cedeao), mais devraient rapidement être portés à mille trois cents.
