Démographie, emploi et formation
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Trois Tunisiens sur cinq ont moins de 30 ans – soit environ 6 millions d’individus sur 10 millions aujourd’hui. C’est dire le défi que la satisfaction de leurs besoins représente. Ceux-ci sont à la mesure de leurs ambitions : étudier, s’habiller, se loger, préparer leur avenir et, bien sûr, s’amuser, se cultiver, disposer d’un téléphone mobile, d’un ordinateur, d’un accès à Internet… Proportionnellement moins nombreux que dans les années soixante (ils représentaient alors 70 % de la population), le poids relatif des jeunes dans la structure démographique va encore baisser. Leur classe d’âge ne représentera que 40 % de la population d’ici à 2025. Ce qui ne les empêchera pas de continuer à bénéficier de l’essentiel des dépenses publiques. Imaginez ce qu’il faut investir pour assurer leur éducation, ce qu’il faut faire, région par région, pour prévenir l’exode de l’intérieur vers un littoral toujours plus attractif…
Le gouvernement prévoit déjà 80 000 primo-demandeurs d’emploi par an d’ici à 2006, davantage après. Or les moyens dont le pays dispose ne permettent actuellement de créer que 75 000 à 80 000 emplois chaque année, et cela pour l’ensemble des demandeurs d’emploi, y compris les chômeurs plus âgés. Ce qui permet juste de stabiliser le taux global de chômage (autour de 15 % de la population active). Dans l’espoir de mieux faire.
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