Dans l’oreille d’un sourd

Publié le 18 mars 2003 Lecture : 1 minute.

Le docteur Donald Hensrud, de la Mayo Clinic, aux États-Unis, consacre une toute récente livraison de sa chronique du bimensuel américain Fortune à l’aide qu’on peut apporter aux malentendants.
Premier conseil tout simple : veiller à déboucher le conduit auditif externe. Mais attention : pour enlever la cire qui peut s’y trouver, n’utiliser que du coton ou du tissu. Il faut ménager le tympan. Si la cire résiste, on peut utiliser une seringue et de l’eau.
Contre l’acouphène, il n’y a pas de remède. Mais si le bourdonnement ou le sifflement empêche de dormir, on peut le couvrir avec un bruit de fond léger et régulier, par exemple un ventilateur, et trouver le sommeil.
En cas de perte d’audition plus grave, on peut se faire faire une implantation : un petit aimant sous la peau derrière l’oreille, un miniprocesseur et une électrode placés dans l’oreille interne avec une petite intervention chirurgicale. Le nerf auditif est directement stimulé, et la perception du langage nettement améliorée.
On peut aussi utiliser des « appareils » – des audiophones. Il en existe de toutes formes et de toutes tailles. Ils peuvent s’accrocher à l’oreille externe, se placer derrière l’oreille ou dans le conduit auditif. Des appareils mis au point ces dernières années réduisent le bruit et utilisent un système de petits micros très élaboré. Il en est de jetables (au bout de soixante-dix jours), d’autres qui peuvent durer quatre mois, d’autres encore qu’on peut implanter dans l’oreille moyenne. Là, il faut évidemment consulter un oto-rhino.
Dernière remarque du Dr Hensrud : il n’y a pas de honte à porter un audiophone.

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