Sortie du franc CFA : le processus ouest-africain vu d’Afrique centrale
Alors que la Cemac tarde à enclencher la réforme de son franc CFA, ses experts suivent de près l’expérience ouest-africaine.
![Billets de francs CFA de l’Afrique centrale. © Vincent Fournier/JA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2019/01/30/rea_271075_004-e1548843403338.jpg)
Billets de francs CFA de l’Afrique centrale. © Vincent Fournier/JA
En adoptant le 20 mai un projet de loi pour réformer l’accord monétaire qui lie Paris aux huit pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), le conseil des ministres français a acté la sortie prochaine du franc CFA par ces États, conformément au processus initié à Abidjan le 21 décembre 2019.
« C’est la preuve que le système peut-être réformé », commente l’économiste gabonais Mays Mouissi, qui constate que « cette évolution a été obtenue au prix d’une mobilisation forte de la société civile ».
Les pays membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac, comprenant le Gabon, le Congo, la RCA, le Tchad, la Guinée équatoriale et le Cameroun), qui utilisent eux aussi le franc CFA, suivent de près la dynamique enclenchée en décembre en Afrique de l’Ouest. D’autant que la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) et la Commission de la Cemac ont été invitées en novembre à proposer des pistes de réforme.
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