Appel d’offres et transparence

Publié le 18 mars 2003 Lecture : 1 minute.

Qui aura l’honneur de relooker la place de l’Indépendance à Dakar [la plus importante de la ville, NDLR] ? Seize candidats avaient retiré leur dossier après le lancement du concours en novembre 2002. Depuis le début du mois de mars, ce dernier est entré dans sa phase décisive avec le dépôt des oeuvres des différents bâtisseurs, regroupés au sein de l’Ordre des architectes du Sénégal (OAS). Des architectes qui retiennent leur souffle. Le concours laisse certes à chacun le soin de faire preuve d’imagination, pourvu qu’il y ait un parvis et un parking souterrain de 1 500 places. Mais le dépouillement des offres, prévu le 20 mars, suscite l’inquiétude. Non pas parce que les candidats craignent de ne pas être à la hauteur, mais parce que certains se demandent si la procédure sera transparente. L’appel d’offres a déjà suscité l’émoi au sein de l’OAS. Certains soutiennent que les concours d’architecture doivent être organisés par le ministère de l’Urbanisme. Ce qui n’a pas été le cas, disent-ils. Par ailleurs, le concours était ouvert aux architectes étrangers, ce que seul un décret présidentiel peut permettre. Décret que nos interlocuteurs disent n’avoir jamais vu. Enfin, le projet aurait dû faire l’objet de discussions avec les experts, pour en évaluer l’opportunité, et d’une étude de faisabilité. Certains architectes pensent que Dakar est trop congestionné pour que l’on y aménage 1 500 places de parking.

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